Sommaire
> Une diminution de la testostérone
> Une augmentation du stress
> Dans problèmes de santé physique
> En conclusion
L’andropause est un phénomène biologique qui se traduit par une diminution de la production de testostérone due à l’âge. L'alcool est un des facteurs de risques d’aggravation des symptômes de l’andropause (libido, perte de masse musculaire, fatigue…).
Quels sont les risques de la consommation d’alcool sur l’andropause ?
Cet article vous explique tout !
La consommation excessive d'alcool peut entraîner une réduction significative des niveaux de testostérone dans le sang, ce qui peut avoir des effets négatifs sur la santé des hommes, en particulier pendant l’andropause, où les niveaux de testostérone commencent à baisser naturellement.
Ainsi, une consommation excessive d’alcool peut aggraver les symptômes de l’andropause dont une dégradation de la fonction sexuelle, une perte de la masse musculaire, une augmentation de la fatigue. Des études ont aussi montré que la consommation d’alcool augmentait la fréquence et l’intensité des symptômes vasomoteurs (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes).
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L'alcool peut augmenter les risques de dépression et d'autres troubles de l'humeur. En effet, la consommation chronique d’alcool favorise la sécrétion de cortisol, qui est l’hormone de stress. La consommation d’alcool peut donc créer une anxiété, qui peut venir aggraver la fatigue liée à l’andropause.
L’alcool augmente le risque de maladies cardiovasculaires. En effet, la consommation régulière d’alcool augmente la pression artérielle, et donc le risque d’hypertension artérielle.
La consommation chronique d’alcool peut mener à l’apparition de certaines maladies hépatiques. L'alcool entraîne des dommages au foie, à l’origine de maladies telles que la cirrhose ou le cancer du foie.
La consommation d’alcool favorise aussi le risque d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) et de fibrillation atriale (un trouble du rythme cardiaque).
Pour minimiser les effets négatifs de l'andropause, il est important de limiter ou d'éviter la consommation d'alcool et d'adopter un mode de vie sain, comprenant une alimentation équilibrée (c’est-à-dire riche en fibres et en oméga-3), une activité physique régulière et une gestion adéquate du stress (yoga, méditation…).
Amytis Heim
Interne en gynécologie
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