Amytis Heim
Interne en gynécologie
Sommaire
> Qu'est-ce que l'endométriose ?
> L'endométriose à la ménopause
> Traitement de la ménopause et endométriose
Un cancer du sein est une tumeur maligne qui s’est formée initialement à partir de cellules du sein. Aujourd’hui, 1 femme sur 8 développe un cancer du sein dans sa vie. Cet article s’intéresse aux facteurs de risques de cancer du sein à la ménopause, aux mesures de prévention que vous pouvez mettre en place à titre individuel, et aux moyens de dépistage qui sont mis à votre disposition. La plupart des cancers du seins aujourd’hui ont de bonne chance de guérir s’ils sont diagnostiqués à temps !
L’endométriose est une maladie gynécologique chronique de la femme qui se caractérise par le développement d’une muqueuse utérine (l’endomètre) en dehors de l’utérus, colonisant d’autres organes avoisinants.
Les symptômes de l'endométriose sont très variables d’une femme à l’autre. Certaines personnes présentent des symptômes légers, mais d'autres peuvent avoir des symptômes plus lourds. Vous pouvez aussi ne ressentir aucun symptôme.
Dans la plupart des cas, cette pathologie peut causer :
L'intensité de la douleur n'indique pas le degré ou le stade de la maladie. Vous pouvez être atteint d'une forme légère de la maladie mais ressentir des douleurs fortes. Il est également possible d'avoir une forme sévère et de ne ressentir qu'une très faible gêne.
L’endométriose touche en France environ 10% des femmes en âge de procréer, soit 1,5 à 2,5 millions de femmes. Il n'existe actuellement pas de traitement curatif de l'endométriose mais il existe des solutions qui peuvent aider à en atténuer les symptômes.
Enfin, pensez à réaliser régulièrement des examens gynécologiques, ce qui permettra à votre gynécologue de surveiller tout changement.
L’oestrogène est une hormone principalement produite par les ovaires chez la femme jeune. Lors de la ménopause, les ovaires cessent de fonctionner, et le taux d’oestrogène dans le corps baisse brutalement.
Les lésions d’endométriose sont principalement oestrogène-dépendantes, c'est-à-dire qu’elles prolifèrent et subsistent grâce à la présence d’oestrogènes, car la muqueuse utérine (endomètre) est elle-même oestrogéno-dépendante. Lorsque la ménopause se met en place, le taux d’oestrogène baisse, ce qui engendre une régression voire disparition complète des lésions d’endométriose.
Le plus souvent, les symptômes diminuent donc parallèlement à la régression des lésions d’endométriose, jusqu’à s’arrêter complètement.
En voici quelques-unes, qui vous permettront de réduire votre risque de façon significative :
Certaines études rapportent que, dans de rares cas (3 à 5% des femmes), l’endométriose peut survenir après l’apparition de la ménopause. Les endométrioses post-ménopausiques semblent apparaître entre 2 et 10 ans après le début de la ménopause, et touchent alors préférentiellement l’ovaire et le tube digestif. Leur physiopathologie n’est pas élucidée à ce jour.
Découvrez des conseils personnalisés et commencez votre parcours vers une ménopause plus épanouie
Des experts de la (péri)ménopause vous répondent par messagerie sous 24h.
Un des traitements de l’endométriose chez la femme jeune consiste d’ailleurs à créer une “ménopause artificielle” en administrant un traitement par analogue de la GnRH (Gonadotropin-Releasing Hormone), une hormone de synthèse qui agit sur les organes de la reproduction. Ce traitement n’est cependant pas recommandé sur le long cours à cause de ses effets secondaires importants (ostéoporose, bouffées de chaleur, etc.).
Bien que les symptômes d’endométriose régressent dans la majorité des cas avec le temps après la ménopause, il peut exister certaines douleurs dues à des nodules d’endométriose persistants. Le traitement reposera à ce moment-là sur une prise en charge de la douleur par des antalgiques, et par une prise en charge corporelle globale des différents symptômes.
Le traitement hormonal de la ménopause, parce qu’il contient des oestrogènes, peut parfois réactiver des lésions d’endométriose.
Cependant, ce risque reste très faible dans les différentes études qui ont été menées sur le sujet, à moins de 5%. Bien que le traitement hormonal de la ménopause doit toujours être prescrit avec précaution, l’antécédent d’endométriose ne semble pas être une contre-indication formelle à la prise d’un traitement hormonal de ménopause à ce jour.
Découvrez des conseils personnalisés et commencez votre parcours vers une ménopause plus épanouie
Des experts de la (péri)ménopause vous répondent par messagerie sous 24h.
Ménopause et thyroïde
Notre thyroïde joue un rôle très important pour notre bien-être. Cette glande endocrine en forme de papillon est située devant la trachée...
Ménopause et risque cardiovasculaire
Le risque cardiovasculaire est la probabilité qu’un individu développe une maladie du cœur et des vaisseaux (artères et veines). Saviez-vous...
Diabète et ménopause
Bien que la ménopause puisse rendre plus difficile le contrôle de la glycémie, il existe un certain nombre de mesures que vous pouvez prendre...
Des conseils, de nouveaux contenus sur l’app... tout pour vous accompagner
durant cette période de votre vie.